Résolution cas pratique n°3
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Bonjour, Concernant le cas pratique n°3, je me demandais si, n'étant pas en service, le mieux était d'intervenir pour stopper le dealer, ou appeler les appeler le 17 pour signaler ce délit et surveiller le dealer à distance en attendant les renforts ? D’après le code de déontologie (si j'ai bien tout lu), article R.434-19, apparaît seulement l'assistance aux personnes en danger en dehors du service, mais non le droit d'intervenir dans toutes autres situations. Personnellement, je serais d'avis pour intervenir, neutraliser l'individu et appeler les renforts, mais peut être que je n'ai tout simplement pas le droit, et que mon statut et mon devoir à ses limites hors service. Cordialement
Danny N. a posé une question à Le recrutement
Catégorie: Général
Date: mardi, juillet 16, 2019
Dernière révision: dimanche, septembre 1, 2019
Nicolas A.
Capitaine de Police, Brigade des Réseaux Franciliens, Préfecture de Police de Paris
Bonjour danny
Outre le code de déontologie sachez que le code de procédure pénale et notamment l’article 73 dit que tout citoyen peut procéder à l’interpellation d’un auteur de crime ou délit flagrant et le présenter devant l’Officier de Police Judiciaire le plus proche.
Néanmoins, dans le cadre d’une affaire de stupéfiants, il peut être utile d’observer avant d’agir, l’individu est peut-être déjà sous surveillance, la prise et la transmission de renseignements (véhicules, immatriculations, tenues vestimentaires, adresses, etc...) peut déjà permettre beaucoup de choses
Bonne continuation à vous ! Et à bientôt
mardi, juillet 16, 2019
Danny N.
Bonjour,
Merci beaucoup pour cette réponse très intéressante.
Bon week-end
mercredi, juillet 17, 2019
Danny N.
Bonjour,
Dans ce cas pratique, il est demander à la dernière question de donner notre point de vue.
Est-il possible dans ce genre de question de répondre par un vécu personnel afin de venir renforcer nos propos et au final notre opinion ?
Merci et bon après-midi
mardi, août 6, 2019
Nicolas A.
Capitaine de Police, Brigade des Réseaux Franciliens, Préfecture de Police de Paris
bonjour oui il est possible de répondre avec votre vécu personnel, attention néanmoins en ce qui concerne votre point de vue, ce n'est pas ce que le jury attendra il voudra que vous vous mettiez à la place du policier qui intervient.
Bonne réussite
mardi, août 6, 2019
Abdel R.
Commissaire de Police, Chef de circonscription.
La réponse de Nicolas me semble la plus intéressante, il s'agit de donner une réponse à la fois opérationnelle et crédible.
à mon sens tout comme l'a expliqué Nicolas, le plus important ici et de recueillir un maximum d'informations et de communiquer ces informations au service plus à même de diligenter une enquête sur l'appui de ces informations, telle la brigade des stups par exemple.
Il n'y a pas obligation d'intervention s'il existe un risque à intervenir seul.
A bientôt
mardi, août 6, 2019
Danny N.
Et donc même pour notre point de vue, il faut répondre à la place d'un policier ? comme si on avait les bases et de l’expérience dans le métier, et pas de notre point de vue d'un citoyen ?
Merci à vous et bonne journée
samedi, août 10, 2019
Nicolas A.
Capitaine de Police, Brigade des Réseaux Franciliens, Préfecture de Police de Paris
le policier réfléchit comme un citoyen également lorsqu'il n'est pas en service, il faut donc faire un parallèle.
samedi, août 10, 2019
Danny N.
Merci
lundi, août 12, 2019
Anonyme
Bonjour, en temps normal combien de temps prends la procédure de l’enquête de moralité ? Mois, semaine...
dimanche, septembre 1, 2019
Nicolas A.
Capitaine de Police, Brigade des Réseaux Franciliens, Préfecture de Police de Paris
il n'y a pas de règle cela peut durer quelques mois grand maximum.
Soyez patient vous aurez des nouvelles.
dimanche, septembre 1, 2019
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