Pierre G.

Être persévérant et tenir à ses objectifs

Diplômé en droit, j'ai toujours eu l'envie de devenir policier. Aussi, après une expérience en encadrement dans la restauration rapide, j'ai concouru au concours de Gardien de la Paix en avril 2018. Je ne suis arrivé qu'en liste complémentaire. Une sacrée remise en question ! Mais je n'ai pas lâché et au concours suivant, j'ai été reçu en liste principale. Puis, ayant envie de progresser et de m'améliorer, j'ai repris mes études et ai passé le concours externe d'officier de police. La persévérance est la première chose que j'ai appris dans cette institution !

J'apprends à encadrer des effectifs afin d'assurer nos missions !

Après une expérience en enquête au sein d'un groupe de protection de la famille qui m'a passionné, je suis aujourd'hui élève-officier. Intégré dans une promotion qui mêle de nombreuses expériences, nous apprenons à gérer nos futures groupes/brigades/services et les effectifs qui les composent dans le but commun d'assurer la sécurité de chacun.

L'implication humaine et la finesse juridique que cela requiert !

Être en BPF, c'est aimer l'investigation au sens large, la curiosité mais aussi le travail en équipe ! C'est aussi être en contact direct avec des dossiers particulièrement sensibles et humainement complexes. C'est immensément enrichissant mais cela demande de donner beaucoup de soi.

Pour concourir, il faut se préparer !

En matière de concours, le seul mot d'ordre est : préparation. Concourir, ça ne s'invente pas, et il ne faut surtout pas y aller sur un coup de tête. Le mieux est aussi de comprendre dans quoi on s'engage. Particulièrement dans la Police Nationale. On se rend très vite compte, que le métier donne énormément mais il demande aussi beaucoup, quel que soit le corps que l'on rejoint. Il s'agit d'engagement, de persévérance, d'envie, de frustration, de cohésion. Ce sont aussi des fonctions très vastes, d'équipe, où vous formerez un tout. La réussite est bien souvent collective. La curiosité est aussi un aspect essentiel. C'est la garantie de beaucoup apprendre. La police est une belle maison qu'il faut avoir envie de rejoindre !

Voir le courage de victimes à déposer plainte pour s'en sortir

Lorsque je travaillais en groupe d'investigation traitant des violences intrafamiliales, j'ai été particulièrement marquée par une plainte de violence conjugale que j'ai prise. Les faits étaient si forts, si impressionnants, si choquants que je me croyais hors de mon métier de policier, presque dans un film. La plaignante me décrivait des choses terribles et j'ai eu bien du mal à retenir des larmes à certains moments. Elle était accompagnée par une de ses amies. A l'issue du recueil des déclarations de la plaignante, cette amie m'a glissé qu'elle était contente qu'elles aient été reçus par moi, que j'avais su trouver les mots et que j'étais "fait pour ça". Ces quelques mots m'ont marqué. Je pense souvent à cette affaire.