Il y a tellement de métiers différents en police technique et scientifique (PTS), qui évoluent constamment, il faut être curieux de tout, tout le temps ! Chaque maillon de la chaîne criminalistique a son importance, que ce soit l'identité judiciaire, les analyses en laboratoire ou la comparaison et l'identification, grâce aux bases de données. Il faut maîtriser sa spécialité, s'intéresser à son environnement professionnel (organisation de la police nationale, de la police scientifique, évolution des lois...). Toute expérience est bonne à prendre (stage, CDD). Le plus dur, c'est de mettre un pied dans l'institution, donc il ne faut pas hésiter à "commencer en bas de l'échelle". Ce qui fera la différence, c'est la motivation, l'ambition. Pour réussir, il faut s'en donner les moyens, ça passe par le travail, la documentation, pour parvenir à trouver un métier en accord avec ses valeurs.

La formation est dure mentalement car il y a beaucoup de choses à retenir, mais aussi physiquement avec les nombreuses séances de sport. Il faut combiner une bonne connaissance de la loi avec une condition physique adéquate. Tout ceci est fatiguant, il arrive d’avoir ce que j’appelle un « coup de mou » lorsque la motivation diminue. Mais il ne faut pas lâcher et se rappeler pour quelles raisons nous effectuons cette formation. Il faut réussir à dépasser ses limites et à donner le meilleur de soi-même, peu importe les circonstances.