Bonsoir Philippe, Merci pour vos quesrions et votre intérêt pour notre métier, Juste un petit mot pour vous dire que j'ai bien lu votre message, et que je n'oublie pas de vous répondre. Les derniers événements font que je n'ai pas eu le temps de vous trouver les chiffres demandés et je n'ai pas envie de vous répondre à la va-vite! Je reviens vers vous au plus vite, Passez une bonne soirée, Jessica

Bonsoir Philippe, Je m'excuse pour le délai de réponse, je n'ai pas eu de temps à consacrer à la plateforme dernièrement, Je vais maintenant répondre à vos questions, Les chiffres sont vraiment aléatoires, ils dépendent du secteur et de la superficie à couvrir, mais aussi de la période de l'année... Les mois ne se ressemblent pas et l'on ne peut pas prévoir d'un moins à l'autre notre activité. C'est tout le charme du métier! Pour les signalisations, la procédure ne se fait jamais seule avec les mises en cause ou gardés à vue. L'officier de police judiciaire en charge du dossier ou un collègue en tenue nous monte la personne au second étage. La personne s'assoit sur une chaise, et je suis assise en face et je lui explique ce que je vais faire ; prise de photos, empreintes et ADN. Et là, les réactions sont différentes d'une personne à l'autre. La personne peut se mettre à pleurer, en disant qu'elle n'a rien fait, que c'est pas elle... Dans ce cas, j'essaye de la rassurer, et je lui explique calmement que c'est la procédure, et que même si elle n'a rien fait, elle a été suspectée et doit donc passer par mon service, mais ça ne veut pas dire qu'elle est coupable. Il y a aussi les personnes réfractaires et qui ne veulent pas se faire signaliser. Dans ce cas, je leur explique que le fait de refuser est un délit puni d'une peine d'un an d'emprisonnement et 15000e d'amendes. Parfois, ça suffit à calmer les esprits et parfois non... C'est déjà arrivé, que mes collègues de l'étage du dessous interviennent car l'individu devenait incontrôlable et violent.. Dans ces cas (rares), je laisse les collègues gérer ! Il y a aussi les habitués, qui en ont marre de faire les empreintes et photos tout le temps, et qui râlent.. Je leur dit qu’ils savent quoi faire pour ne pas revenir ! Lors de la signalisation, il arrive que les personnes me racontent l’affaire, les détails, et qu’ils essayent de me convaincre qu’ils n’ont rien fait de mal. Je les écoute, mais je reste neutre, et je ne fais pas de remarque, Quel que soit le motif pour lequel ils sont là, je ne fais pas de distinction et de toute façon le processus est le même, que ce soit pour un vol ou un meurtre. La signalisation peut être un choc pour certaines personnes, elles ont l’impression d’être traitée comme des criminels et c’est dur psychologiquement. J’essaye de ne pas aggraver la situation. Quand je vois que c’est une dure épreuve pour la personne, par exemple un enfant de 14 ans pris pour un vol à l’étalage d’une canette, je ne le brusque pas et je le rassure. Mais si c’est quelqu’un de réfractaire et pas sympa, je ne me force pas à être sympa non plus ! Pour les astreintes, l’année dernière nous étions 3 au service, et donc nous étions d’astreinte 1 semaine sur 3, ou même 2 pendant les périodes de vacances scolaires, soit environ 18 semaines dans l’année . Mais, cette année, nous n’étions plus que deux, et donc 1 semaine sur 2, voir 2 semaines d’affilées... Dans les grands centres, c’est plutôt 1 semaine sur 7 ! Encore une fois, il n’y a pas de chiffre précis, ni définis. Pour le salaire, le premier échelon ASPTS est 1537 euros BRUT, mais à cela se rajoute de primes PTS, pour arriver à un NET d’environ 1900 euros. Si vous avez eu un emploi avant de rentrer ASPTS, vous pouvez demander une reprise d’ancienneté conformément au décret Décret n°2005-1228 du 29 septembre 2005 relatif à l'organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C Si vous avez travaillé dans la fonction publique, l’administration vous reprend 75 % de la durée totale, et 50 % si vous étiez dans le privé. Et du coup, votre échelon prendrait en compte cette reprise et vous ne seriez pas au premier échelon . Pour le concours de technicien principal, il faut être titulaire d’un diplôme bac+2. Pour la préparation tout dépend de la spécialité choisie. Effectivement, les spécialités balistiques et identité judiciaire, relèvent de connaissances « internes » au métier. Et ce sont plutôt les ASPTS qui passent ces spécialités. Vous avez les informations sur les programmes sur le site légifrance, le décret relatif au concours de technicien, dans la partie Annexes : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/2/21/INTC1704823A/jo Par contre pour le concours, vous trouverez toutes les informations sur le site la police nationale recrute: https://www.lapolicenationalerecrute.fr/Concours-et-selections/Agent-specialise-de-la-police-technique-et-scientifique Vous trouverez sur le site les informations concernant aussi les TPTS et IPTS Mon message est très long, j’espère que j’ai été assez claire et précise, N’hésitez à me dire si je me suis mal exprimée, ou si vous voulez plus de précisions, Passez une bonne soirée, A bientôt, Jessica,